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confédération paysanne - Page 15

  • Pour un plan de transition sociale et écologique de notre agriculture

    La Confédération paysanne et des organisations syndicales et citoyennes engagées dans le champ de l'environnement, de la défense des droits sociaux, le bien-être animal et l'éducation ont décidé de rédiger un plan de transition sociale et écologique de notre agriculture.

    Alors que l'Etat préfère criminaliser les opposants à l'agro-industrie par sa cellule autoproclamée Déméter, que l'Etat, en cogestion avec la FNSEA*, organise le maintien du statu quo au lieu d'engager la transition, nous avons décidé d'unir largement nos forces pour l'avenir de notre agriculture d'ici 2030.

    Dans les 10 ans à venir, la moitié des paysan.ne.s partiront à la retraite. Sans installations à la hauteur, nos territoires se videront et l'industrialisation poursuivra son œuvre destructrice de l'autonomie, de la rémunération paysanne et de la planète.

    L'urgence sociale dans les campagnes est là ! Pourtant, si nous relevons ce défi de l'installation, cette nécessité de transmettre peut être une formidable opportunité pour la transition agricole.

    En 10 ans, nous nous devons de sortir de ce modèle agro-industriel mortifère et de ses logiques de concentration, agrandissement, spécialisation, compétitivité-prix et industrialisation de la production agricole. 

    Ce plan devra permettre une réorientation des politiques publiques pour développer l'emploi agricole et rural et soutenir le redéploiement de l'agriculture paysanne et biologique et la relocalisation de nos systèmes alimentaires.

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  • Industrialisation de l'agriculture : L'usine des 1000 vaches est illégale !

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 13.12.2019

     L'usine des 1000 vaches avait dépassé, en toute impunité, le seuil de 500 bovins qui lui était fixé, en montant son effectif à près de 900 vaches.
    Le jugement de la cour administrative d'appel de Douai condamne l'usine des 1000 vaches à ramener son cheptel à 500 bovins et payer une amende de 7800€ et des pénalités de 780€ par jour de dépassement, qui s'élève à plus de 59% de l'effectif autorisé.

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  • Pour une réorientation complète de la PAC

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 21.10.2019

    Plus de 1000 personnes, paysan-nes et citoyen-nes, ont manifesté ensemble ce mardi à Strasbourg pour réclamer une PAC (politique agricole commune) plus juste qui ne soit plus au service de l'agro-industrie. La PAC nous concerne tous, nous, paysan-nes mais aussi les citoyen-nes. Nous devons tous pouvoir décider de notre alimentation et donc de l'orientation que doit prendre le modèle agricole.

    Cette « agroparade » organisée par la plateforme Pour une autre PAC et son homologue allemand s'est terminée devant le Parlement européen pour porter auprès des eurodéputé-es et de la future Commission européenne nos exigences pour la prochaine PAC.

    La PAC peut être un formidable levier pour faire basculer le système et répondre enfin aux enjeux d'emplois paysans, alimentaires, de dynamique territoriale ainsi qu'aux défis environnementaux et climatiques.

    La PAC d'hier a poussé les paysan-nes d'Europe à s'agrandir, à intensifier leurs pratiques pour répondre à des obligations d'export et de guerre des prix, avec le résultat que l'on connait aujourd'hui :

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  • Loi Alimentation : un chèque en blanc à la distribution de 1,6 milliard d’euros !

    Communiqué d' l'UFC-Que Choisir et de la Confédération Paysanne.

    Deux ans après la promesse d'Emmanuel MACRON lors du discours de Rungis dans le cadre des Etats Généraux de l'Alimentation, de revaloriser le revenu agricole via l'augmentation du seuil de revente à perte (SRP), l'UFC-Que Choisir et la Confédération Paysanne condamnent amèrement, étude d'impact à l'appui, l'échec de la loi Alimentation. Alors que la hausse de 10 % du SRP inflige aux consommateurs une inflation qui devrait représenter selon nos calculs 1,6 milliard d'euros sur deux ans, le rééquilibrage des négociations commerciales tant attendu par les agriculteurs et promu par la loi n'a pas eu lieu : la grande distribution et l'industrie continuent d'imposer des prix agricoles en dessous des prix de revient à de nombreuses filières. Refusant tout à la fois cet inadmissible chèque en blanc des consommateurs à la grande distribution et le chèque en bois reçu par les agriculteurs, l'UFC-Que Choisir et la Confédération Paysanne demandent au Gouvernement l'abandon immédiat du relèvement du SRP et l'instauration d'un véritable rééquilibrage des négociations en faveur des acteurs agricoles.

     

    Relèvement du SRP : un chèque en blanc de 1,6 milliard à la distribution !

    Alors que les représentants de la grande distribution prétendent désormais que le relèvement du SRP n'aurait causé aucune inflation[1], l'UFC-Que Choisir démontre au contraire que cette mesure a bel et bien déclenché une flambée des prix alimentaires. Sur la base d'une étude de prix réalisée sur la totalité des magasins des grandes enseignes[2], il apparaît que les prix alimentaires ont subi lors de l'entrée en vigueur de la mesure (1er février 2019) une brutale augmentation de + 0,83 % en un mois seulement, plus particulièrement marquée dans les hypermarchés et sur les produits de grandes marques. Alors que la facture des ménages en alimentaire s'élève à 95 milliards d'euros par an, le relèvement du SRP se traduira par une hausse de 1,6 milliard d'euros.

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  • Plus que des chartes, il faut une vraie politique publique de sortie des pesticides !

    Communiqué se la confédération paysanne le 11 09 2019.

    Le gouvernement a lancé en début de semaine une consultation publique sur les textes encadrant l'utilisation des pesticides à proximité des habitations. La Confédération paysanne qui a participé comme les autres organisations syndicales aux réunions organisées avant l'été n'a, elle, pas changé de position.

    Pour nous, l'urgence est à une vraie politique publique de sortie des pesticides. A savoir : l'interdiction des produits les plus toxiques - les cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques (CMR*) et perturbateurs endocriniens (PE) - et l'accompagnement pour une transition du modèle agricole. C'est ce qui permettra, au final, la sortie des pesticides.

    Pour la Confédération paysanne, ces chartes, fausse solution par excellence, sont d'abord là pour protéger la logique agro-industrielle face aux inquiétudes montantes de la population.

    La réalité est que ces chartes ne répondent en rien à l'enjeu sanitaire réel. La mise en place de distances d'interdiction d'utilisation de pesticides à proximité des lieux d'habitation ou de travail, quelles qu'elles soient, ne protège pas les riverain.e.s, encore moins les paysan.ne.s. Certes, dans certaines situations, cela peut limiter les risques d'intoxications aiguës. Mais les pesticides se retrouvent dans l'air, l'eau, les sols, l'alimentation et des distances n'y changeront rien.

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  • Contre-G7 : la Confédération paysanne appelle à une forte mobilisation

    La Confédération paysanne et son syndicat ELB en Pays Basque seront présents demain à l'ouverture du 2019-08-19%20Contre%20le%20G7.png.pngcontre-G7 d'Hendaye-Irun. Membre de la plateforme Alternatives G7, la Confédération paysanne a lancé un appel à mobilisation nationale pour ce contre-sommet. Elle entend y dénoncer les atteintes à la souveraineté alimentaire, aux droits des paysan-nes et à l'environnement qu'organisent les États représentés notamment au sein du G7.

    Nous sommes contre le G7 parce qu'il s'arroge le droit d'orienter la marche du monde au mépris des autres organisations. Ce G7 feindra de se préoccuper des inégalités dans le monde alors qu'il consacre le libéralisme le plus absolu.

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  • Industrialisation de la bio : la Confédération paysanne et la FNAB quittent le Comité bio d’Interfel

    LOGOCONFFNAB.PNGCe jeudi matin, le comité Bio de l'interprofession des fruits et légumes a élu comme co-rapporteur un défenseur affiché d'une agriculture biologique industrialisée, poussant notamment un recours sans restriction au chauffage des serres pour la production de fruits et légumes bio à contre saison, en contradiction totale avec le règlement biologique européen.

    L'interprofession des fruits et légumes veut tirer le cahier des charges bio vers le bas

    Depuis plusieurs mois, la FNAB, aux côtés des acteurs de l'économie bio que sont Forébio (fédération des organisations économiques de producteurs 100% bio), le Synabio (syndicat des transformateurs et distributeurs bio) et Biocoop, se bat pour empêcher le recours au chauffage en agriculture bio conformément au règlement européen qui stipule que la production biologique doit respecter le cycle des saisons et faire un usage raisonné de l'énergie.

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